La pourpre commence le mouvement
grâcieuse, légère et mobile
Facilement elle emprunte le vent
caresse fugace sur une vie fragile
Le jais, sombre terme pour terne voilage
par qui se termine, et force le naufrage
il court le monde, en silence toujours
il ferme la ronde, abolit le jour
L'un ouvre la strophe, l'autre la ferme
l'un vit de chanson et d'espoir
L'autre, insondable, y pose un terme
mais à tout matin il convient un soir
aussi ces quelques mots, sur un ton bas
pour à la vie, sans lui sonner un glas
rappeler ici, comme une vérité chaque jour
que si différents qu'ils soient, les deux ne vivent que par amour