Quizz Fantasy

Bibendumfat a écrit:

Quoi ! Même le grand baron d'Enroth ne connait pas toutes les réponses ?

il doit m'en manquer deux ...
j'ai honte ahahah

en fait, j'hésite sur 2/3
ça ressemble mais je pourrais me tromper.

1 - annales du disque monde (pratchett)
2 - assassin royal (hobb)
3 - Polgara la sorcière (eddings)
4 - La Ballade de Pern (Mc Caffrey)
5 - conan (howard)
6 - Elric (moorcock)
7 - trilogie de l'empire (feist)
8 - Le seigneur des anneaux (tolkien)
9 - la roue du temps (jordan)
10 - le trone de fer (martin)

envoie le su sucre

Si c'est sans tricher comme moi, ça mérite un su sucre, en effet

Le Baron a passer le niveau 1 bravo !
Voilà sa récompense



je mets le niveau 2 quand même plus difficile, je dois dire que ThirdSword est plutôt doué à ce jeu là car il a trouvé presque tout les extraits.
Le challenge est nettement plus difficile mais vous n'êtes pas des fillettes !


- Pourquoi les gardes te poursuivent-ils ? Non pas que cela me regarde mais je pensais que peut être ...

- Je n'ai rien à cacher. J'ai passé un temps considérable parmi vous autres, les gens civilisés, pourtant vos manières me sont toujours parfaitement incompréhensibles.

La nuit dernière dans une taverne, un capitaine a fait violence à la compagne d'un jeune soldat, et naturellement ce dernier a embroché le capitaine. Mais il semble qu'il existe une satanée loi interdisant de tuer des gardes, aussi le garçon et la jeune fille ont-ils pris la fuite. Le bruit s'étant répandu que l'on m'avait vu en leur compagnie, on m'a donc traîné aujourd'hui devant un tribunal. Un juge m'a demandé où avait fui le garçon. J'ai répondu que comme c'était un ami, il m'était impossible de le trahir. Le juge s'est mis en colère et m'a tenu un grand discours où il était question de mon devoir envers l'état, la société, et d'autres choses auxquelles je n'ai rien compris, et m'a prié de lui dire où mon ami s'était réfugié. A ce moment, je commençais moi aussi à être furieux, car j'avais clairement expliqué ma position.

Mais j'ai ravalé ma colère et j'ai gardé mon calme. Le juge a repris de plus belle, braillant que j'avais fait offense à la cour et que je devais donc être jeté au cachot pour y moisir jusqu'à ce que je dénonce mon ami. Comprenant alors qu'ils étaient tous fous, j'ai sorti mon épée et j'ai fendu le crâne du juge en deux ; je me suis en suite frayé un chemin jusqu'à la sortie du tribunal.


- [...] Pour en revenir à la route du sud, l'un de vous peut-il me donner un conseil précis ?

- Moi je le peux, évite-là ! fit le chasseur de sorcières d'un ton bourru. D'abords tu y rencontreras des déodandes, friands de chair humaine. Plus loin c'est le domaine de Magnatz, à côté duquel les déodandes paraissent des anges miséricordieux si le dixième de ce que l'on raconte est vrai.

- Voilà qui est décourageant ! N'existe-t-il pas d'autre itinéraire pour gagner les régions du sud ?

- Bien sûr qu'il en existe un, répondis la chasseur de sorcières, et je le recommande. Retourne vers la route du nord en suivant la piste du Grand Erm, et continue la route à l'est, en traversant la foret, qui s'épaissit et devient sans cesse plus redoutable. Inutile de dire que tu auras besoin d'un bras vigoureux et de pieds ailés pour échapper aux vampires, aux griouses, aux erbs et aux leucomorphes. Après avoir atteins la lisière la plus reculée de la forêt, tu dois obliquer au sud vers le val de Dharad, où, selon le bruit qui court, une armée de basilics assiègent l'antique cité de Mar. Si tu as la chance de passer à travers la bataille qui fait rage, tu rejoindras plus loin la Grande Steppe Centrale, où l'on ne trouve ni nourriture ni eau, et qui est le repère du pelgrane. Ayant traverser la steppe, tu te tournes de nouveau face à l'ouest pour avancer en pataugeant dans une suite de marais venimeux. Au-delà se trouve une terre dont je ne sais rien si ce n'est qu'elle se nomme la Terre du Maléfique Souvenir. Après avoir franchi cette région, tu te trouveras en un point situé au sud des montagnes de Magnatz.

- La route que tu me décris, bien qu'elle puisse être plus sûre et moins éprouvante que le chemin direct du sud, me semble d'une longueur démesurée. Aussi suis-je disposer à affronter les montagnes de Magnatz !



Un teint d'une pâleur mortelle. De longs cheveux d'une blancheur laiteuse, qui tombent plus bas que les épaules. Des yeux en amandes, de tristes yeux couleurs rubis dans un long et beau visage. Deux fines mains de cette même blancheur cadavériques qui émergent des manches vagues d'une robe jaune pour reposer sur les bras d'un fauteuil en rubis massif.

Les yeux pourpres sont inquiets. Parfois une main se lève pour palper le heaume léger qui recouvre les boucles blanches : un heaume fait d'un alliage verdâtre, moulé dans l'attitude d'un dragon qui prend son envol. Cette main qui caresse distraitement la couronne impériale s'orne d'un anneau sur lequel est monté cette pierre rare d'Arctorios, dont le noyau parfois s'esquisse puis s'estompe, aussi insaisissable que la volute de fumée, aussi impétueux dans sa prison de pierre que le jeune albinos sur son trône de rubis.



Par-delà les abîmes du temps et les dimensions inconnues rêve le monde antique de Nehwon, avec ses tours, ses crânes et ses joyaux, ses cavaliers, ses sortilèges et ses épées.

C'est là que, loin au sud, aux bouches sableuses du fleuve HIal, entre la Mer Intérieure et le Grand Marais Salé, se dresse la métropole de Lankhmar, aux murs massifs, aux rues sinueuses, pleine de voleurs, de prêtres tondus, de magiciens maigres et de marchands bouffis.



Le légat est apparu. Je l'ai regardé fixement. C'était le première fois que je le voyais debout, en pieds. Il était petit. L'espace d'un instant, je me suis demandé si c'était vraiment un homme. Ses voix multiples étaient féminines.

Il nous observait avec intensité comme si il lisait dans nos âmes. Un de ses officiers a enjoint le capitaine de mettre ses hommes en rang au mieux possible sur le pont bondé. L'équipage du bateau occupait les logements centraux recouvrant l'espace ouvert qui s'étendait de la poupe presque jusqu'à la proue, et du pont jusqu'au banc de nage inférieur. D'en dessous se sont échappés des marmonnements, des cliquetis et des chocs métalliques à mesure que chaque rameur s'éveillaient.

Le légat nous a passés en revue. Il s'est arrêté devant chaque soldat et lui a épinglé sur le cœur une reproduction de l'emblème qui ornait la voile du bateau. La cérémonie était lente. Nous avons levé l'ancre avant qu'il ai terminé.



L'homme qui avait peur descendit précipitamment le couloir une lourde clé de bronze préparée dans sa main. Les Pignons rouges était une des rares auberges de ce quartier de la ville à être équipée de serrures pareilles. Cela coûtait plus cher mais certains ne regardaient pas à une telle dépense. Ce fut donc avec un certain sentiment de sécurité que l'homme qui avait peur déverrouilla maladroitement et se glissa dans sa chambre.

Il ferma la porte et poussa un petit chevrotement de peur en découvrant l'homme qui attendait à l'intérieur.

Son visiteur n'avait pas une apparence des plus rassurante. Avec une carrure plus de deux fois supérieure à celle du frêle arrivant, il débordait à moitié de l'unique siège de la chambre. Sa forme massive irradiait une aura de force presque bestiale. Sa silhouette aurait pu être celle d'un grand singe, vêtu d'un pantalon et d'un gilet sans manches, le tout en cuir noir. On lisait une intelligence impitoyable sur son visage, encadré de cheveux roux qui descendaient jusqu'à la nuque et d'une barbe semblable à de la rouille. Un foulard en soie rouge entourait son cou épais et, sanglée contre son large torse, la poignée d'une épée de Carsultyale dépassait derrière son épaule droite. La lueur dans les farouches yeux bleus promettait un carnage brutal si l'énorme main gauche devait en saisir la poignée.



Morwenna murmura : "Est-ce que ce sera bientot fini ?"

- "C'est déjà presque terminé." Je l'avais fait asseoir sur le billot et était en train de ramasser mon épée.

Ses paupières pâles aux longs cils s'abaissèrent et elle ne vit pas la lame que je tenais dressée. Les éclats de lumière qu'elle lançait avait fait taire à nouveau la foule, et quand le silence fut complet, je l'abattis à plat sur ses cuisses. Dominant le bruit sourd du choc, on put entendre très clairement le craquement sec des fémurs qui se brisaient, aussi clairement que le droite-gauche vainqueur d'un boxeur. Malgré l'impact, Morwena resta immobile sur le billot, et bien qu'évanouie, ne tomba pas ; je profitai de cela pour reculer d'un pas et lui trancher la tête de ce coup horizontal et porté en douceur si difficile à maîtriser, comparé à celui donné de haut en bas.

Pour être franc, ce ne fut que lorsque je vis jaillir les flots de sang et entendis le son mat de la tête frappant les planches que je sus que j'avais réussi.



La magie a de nombreuses propriétés et nous comprenons mal comment elle fonctionne, même nous autres qui la pratiquons. Dans les temples, on nous apprend que la magie est un don des dieux et nous décidons d'y croire. Nous ne comprenons pas comment les choses peuvent en être ainsi, mais nous ne doutons pas. Chaque ordre a son propre domaine de magie et il n'y en a pas deux vraiment pareils. Je suis capable de faire des choses par magie que les autres ordres ne peuvent pas. Mais nul ne sait dire pourquoi.
Les magiciens ont une autre sorte de magie et ils ont des pratiques très différentes de celles des temples. La majeure partie de ce qu'ils font, nous sommes incapables de le faire. Ce sont eux qui étudient l'art e la magie, qui cherchent sa nature et son fonctionnement, mais même eux sont incapables d'expliquer comment elle marche. Ils savent seulement la faire marcher et comment transmettre le savoir à leurs élèves.



Les portes sombres s'ouvrirent toutes grandes. Les voyageurs entrèrent, marchant à la file derrière leur guide. Ils trouvèrent une large allée, pavée de pierres taillées qui tantôt montait es serpentant et tantôt grimpait par de courts escaliers aux marches bien disposées. Ils passèrent devant de nombreuses maisons de bois et de nombreuses portes sombres. A côté du chemin un ruisseau d'eau claire coulait, scintillant et murmurant, dans une rigole de pierre. Ils finirent par au sommet de la colline. là, ils virent une haute plate-forme au-dessus d'une terrasse verte, au pied de laquelle une source d'eau claire jaillissait d'une pierre sculptée à l'image d'une tête de cheval, au-dessous se trouvait un large bassin d'où l'eau se déversait pour alimenter le ruisseau qui descendait. Un bel escalier de pierre, haut et large, gravissait la terrasse vert et, de part et d'autre de la dernière marche, il y avait des sièges taillés dans la pierre. Là étaient assis d'autres gardes, l'épée posée sur les genoux. Leur chevelure dorée descendait en tresses sur leurs épaules ; le soleil était blasonné sur leurs boucliers verts, leur longs corselets étaient magnifiquement brunis et, quand ils se levèrent, ils parurent plus grands que des hommes mortels.



L'ouverture révéla des ténèbres presque concrètes. Cette obscurité était vraiment une qualité positive puisqu'elle occultait certaines parties des parois intérieures qui auraient dû être visibles. En fait, elle se déversait au dehors comme une fumée après son éternel emprisonnement, assombrissant le soleil à mesure qu'elle montait, sournoise, au battement d'ailes membraneuses, dans un ciel soudain rétréci et globuleux. Des profondeurs fraîchement ouvertes montait une puanteur intolérable, et, bientôt, Hawkins, qui avait l'ouïe fine, crut percevoir une espèce d'immonde clapotis. Tous les marins tendirent l'oreille. Ils écoutaient encore lorsque le monstre apparut, lourd et bavant, poussant à tâtons sa gélatineuse énormité verte à travers la noire embrasure dans l'air corrompu de cette cité vénéneuse et démente.

Bon pour le 1,3,4,5.
Une forte supposition pour le 9.
Pour le 10 j'ai bien une idée mais ce n'est plus du tout le même domaine que les autres.

je suis decu, y'a meme pas La Compagnie Noire dans tout ca, ou alors j'ai zappé un truc

Ouch... je suis à peu près sûr du 3, j'ai une idée pour le 5 et le 10, mais le reste...

La CN est bien présente dans les extraits ;-)
Ayant lu les réponses sur le forum des lames, je peux pas participer ici ;-)

Bon promis je jouerai pas pour les extraits
Pour les couvs le 7 j'avais jamais lu, le 9 pas avec cette couv (ça fait couv des annés 70, j'étais pas né^^)

La couverture de la 9 est une édition récente ...

vodkarus a écrit:

La CN est bien présente dans les extraits ;-)
Ayant lu les réponses sur le forum des lames, je peux pas participer ici ;-)

ah oui trouvé j'avais oublié ce passage

Je ne reconnais aucun des extraits... Mais j'ai de graves lacunes encore. J'ai eu plutôt de la chance sur les couvertures proposées dans la première épreuve.

amroth a écrit:

Si c'est sans tricher comme moi, ça mérite un su sucre, en effet

j'avoue j'ai vérifié pour 2, celle de polgara ressemble fortement à une couv de lady of avalon de marion zimmer bradley et celle du trone de fer me faisait penser (à tord) à une couv de la compagnie noire (que j'aurai mis de fait dans cette liste vu que je suis un inconditionnel de glen cook). sinon la trilogie de l'empire c'était coton, chroniques de krondor aurait été plus logique (même si la trilogie de l'empire reste surement un de ses écrits les plus créatifs), mais la robe noir et le design chelou m'ont fait tilter.

Pourtant je trouve les extraits plus faciles que les couvertures, étant donné que les couvertures changent mais que les traductions se ressemble fortement. En plus j'ai une bonne mémoire et je passe plus de temps à regarder les petits caractères dans le livre que sa couverture^^

ThirdSword a écrit:

les traductions se ressemble fortement. En plus j'ai une bonne mémoire et je passe plus de temps à regarder les petits caractères dans le livre que sa couverture^^

Bah, quand on lit en anglais ça ne ressemble plus vraiment ^^'.
Et juste pour te contredire, je dirais que les passages je ne les lis qu'une fois tandis que la couverture c'est à chaque fois que je prends le livre (et je les lis rarement d'une traite... En 4-5 fois peut-être ?)

Niveau 3 pour les spécialiste. On verra bien si le baron est capable de tenir son rang

ahahah bib tu me cherches !
j'en ai déja grillé quelques unes, dont une de la compagnie noire, voilà qui va faire plaisir à thirdsword

Même pas, il a choisi une toute moche^^
Chez l'Atalante les couvertures sont bien plus jolies

ThirdSword a écrit:

Même pas, il a choisi une toute moche^^
Chez l'Atalante les couvertures sont bien plus jolies

je confirme

ThirdSword a écrit:

Même pas, il a choisi une toute moche^^
Chez l'Atalante les couvertures sont bien plus jolies

c'est juste parceque tu n'aimes pas être représenté en vieux barbu, c'est tout

Un dernier pour ceux qui étaient déçus de ne pas trouver d'extraits de leurs œuvres favorites. Aucun indice et j'espère que ThirdSword et le baron Wraith seront tenir leur niveau ;)


Il souleva la hache et fut surpris par sa légèreté et son équilibre.
En dessous, dans le coffre, était plié un gilet de cuir noir, dont les épaules avaient été renforcées par des lamelles d'acier ; deux gants de cuir noir, cloutés de métal au niveau des phalanges ; une paire de bottes noires. Sous les habits, se trouvait une petite bourse dans laquelle il trouva dix-huit pièces d'argent.
Il retira ses chaussures de cuir mou et enfila les bottes qui remontaient jusqu'au genoux ainsi que le gilet. Tout au fond du coffre, il dénicha un heaume de métal noir, bordé d'argent ; une petite hache en argent flanquée de deux crânes du même métal était gravée sur le devant. Il mit le heaume et souleva de nouveau la hache. En contemplant son reflet dans les lames polies, il vit une paire d'yeux d'un bleu glacé, vides et dénués de sentiments.


Il crut d'abord qu'il s'agissait de l'ombre d'un homme qui se découpait sur le seuil, puis il comprit qu'il s'agissait de l'homme lui même, si sombre et immobile qu'à la lueur vacillante de la bougie, il ressemblait incroyablement à une ombre.
Il était grand et était vêtu de noir de la tête aux pieds. Ses habits sobres et près du corps étaient d'une certaine façon en harmonie avec son visage sévère. Ses bras longs et ses épaules larges révélaient le bretteur tout autant que la longue rapière qu'il avait à la main. Les traits de l'homme étaient grave et sombres. Une sorte de pâleur sinistre lui conférait une apparence fantomatique dans la lueur incertaine, effet qu'accentuait la noirceur satanique de ses sourcils froncés. Ses yeux, larges et profondément enfoncés dans leurs orbites, ne cillaient pas et étaient rivés sur le bandit. D'une façon mystérieuse, le côté étrangement méphistophélique du bas de son visage contrastait avec son front, haut et large, bien que dissimulé en partie par un chapeau sans plume.


Ged leva bien haut son bâton qui se mit à luire d'un éclat insoutenable, une lumière si intense et si blanche qu'elle réussit à s'imposer même à ces antiques ténèbres. Dans cette lumière, la créature qui avançait vers Ged perdit toute forme humaine. Elle se condensa et se rétracta ; elle noircit et se mit à ramper sur le sable, sur quatre courtes pattes munit de serres. Mais elle continua néanmoins d'avancer en levant vers Ged une tête aveugle, informe, sans lèvres, sans oreilles, sans yeux. Lorsqu'ils se rejoignirent, la chose devint totalement noire au milieu de la vive lumière blanche que dispensait le bâton de mage, et elle se redressa. En silence, l'homme et l'ombre se retrouvèrent face à face et s'arrêtèrent.
Rompant ce silence peut-être millénaire, d'une voix puissante et claire, Ged prononça le nom de l'ombre et au même instant celle-ci parla, sans lèvres ni langue, prononçant le même mot : "Ged". Et les deux voix ne firent qu'une.

Extrait n°4

La compétition était acharnée pour obtenir une place à l'Université ainsi que les honneurs et privilèges qu'un diplôme de l'Invisible conférait. Un grand nombres des garçons qui tournaient en rond dans la salle et se lançaient entre eux des sortilèges mineurs échoueraient et resteraient toute leur vie de modestes magiciens, de ces simples techniciens de la magie aux barbes arrogantes et ronds de cuirs aux coudes qui se regroupaient dans les soirées en petits cercles jaloux.
Ceux-là n'auraient pas droit au chapeau pointu tant convoité avec symboles astronomiques en option, ni aux robes imposantes, ni au bourdon de l'autorité. Mais au moins ils pourraient regarder de haut les illusionnistes portés sur la rigolade et l'embonpoint, qui roulaient les r, buvaient de la bière, s'affichaient en compagnie de femmes maigres et tristes en collants pailletés, et mettaient vraiment les magiciens en rogne parce qu'ils ne se rendaient pas compte de leur médiocrité et continuaient de raconter des blagues. Tout en bas de l'échelle - si on excepte les sorcières, bien entendu - on trouvait les thaumaturges, qui n'avaient jamais suivis les moindres études. Un thaumaturge n'était guère bon qu'à rincer un alambic.

Extrait n°5

"Tu es désormais l'homme lige du Roi. Et tu dois te mettre dans la tête dès maintenant qu'il n'y a désormais rien de plus important pour toi. Il te nourrit, t'habille, veille à ton éducation, et tout ce qu'il demande en retours pour le moment, c'est ta loyauté. Plus tard, il requerrera tes services. Telles sont les conditions selon lesquelles je serai ton professeur : ton état d'homme lige et ton absolue loyauté envers lui. Ça si tel n'était pas le cas, il serait trop dangereux de t'enseigner mon art." Il se tut et, pendant un long moment, nous restâmes assis, simplement à nous regarder. "Acceptes-tu ? demanda-t-il enfin, et ce n'était pas une question de pure forme, c'était la ratification d'un marché.
- Oui répondis-je ; puis, voyant qu'il attendait autre chose : je vous donne ma parole."

Extrait n°6

Il franchit en courant le seuil de la porte et s'arrêta, pris de haut-le-cœur à cause de la puanteur. Une écurie qu'on n'a pas nettoyée depuis des mois était la seule chose susceptible d'y ressembler qui lui vint à l'esprit. Des souillures abominables maculaient les murs. Essayant de respirer par la bouche, il se hâta de fourgonner dans le gâchis par terre. Il y avait eut une outre à eau dans une des armoires.
Un raclement derrière lui le glaça jusqu'à la moelle et il se retourna vivement, trébuchant sur la table mutilée. Il rétablit son équilibre et gémit entre ses dents qui auraient claqué s'il ne les avaient pas serrées à s'en faire mal aux mâchoires.
Une des créatures se remettait debout. Un museau de loup saillait au-dessous d'yeux caves. Des yeux inexpressifs, impassibles et trop humains. Des oreilles velus dressées remuaient constamment. Il enjamba un de ses compagnons morts sur des sabots pointus de chèvre. La même cotte de maille noire que portaient les autres grinçait sur un pantalon de cuir, et un des énormes glaives courbe comme une faux se balançait contre son flanc.


Aux côtés du père Agustin, il avait assisté à toutes sortes d'horreurs, mais il fut stupéfait, presque assommé, par ce qu'il vit. Non que ce spectacle inspirât la peur ; simplement, il était trop anormal pour être cru.
Il avait sous les yeux le corps d'un enfant d'un an ou un peu plus. La gorge avait été entaillée, et la tête pendait dans une position non naturelle. Mais cette tête même était impressionnante. Elle se composait de deux visages, parfaitement formés, opposés l'un à l'autre.Les traits, peut être un peu trop adultes pour un bébé de cet âge, étaient identiques des deux côtés : les yeux gonflés et serrés, les lèvres exsangues, le petit nez. Le crâne, chauve et de forme arrondie, ne présentait ni fracture ni bosse ; seulement, là où les mâchoires se réunissaient, pointaient quatre oreilles, opposées l'une à l'autre et aux lobs distincts. On eut dit un visage qui affleurait à la surface de l'eau, comme s'il était en train de se libérer de sa propre image spéculaire ; mais le reflet était aussi intangible que la réalité.


L'époque de la Foire des Gobelins était proche. Shimrod emballa tout son matériel de magie, livres, librams, philtres et opérateurs dans une caisse sur laquelle il jeta un sort d'offuscation, de sorte que la caisse fut d'abord rétrécie, puis repliée de l'extérieur vers l'intérieur sept fois selon les termes d'une séquence secrète, de façon à ressembler finalement à une lourde brique noire que Shimrod cacha finalement sous le foyer.
Grofinet regardait depuis le seuil dans une perplexité totale. "Pourquoi faites-vous cela ?
- Parce que je dois quitter Trilda pour une brève période et que les voleurs ne déroberons pas ce qu'ils ne peuvent pas trouver."
Grofinet médita la remarque, sa queue battant de-ci et de-là, e, synchronisme avec ses pensées."Ceci, bien sûr, est un acte de prudence. Toutefois, pendant que je suis de garde, aucun voleur n'oserait même regarder dans cette direction.
- Sans doute, dit Shimrod, mais avec de doubles précautions nos biens sont doublement en sécurité"


La formidable lame se mit à luire et le bruit frémissant gravit une nouvelle octave. Puis l'immense lame se détacha soudain du mur où elle était fixée depuis des siècles.
[...] Il manqua perdre l'équilibre, car elle semblait ne rien peser. L'épée était tellement immense qu'il n'aurait pas dû pouvoir la soulever, et encore bien moins la brandir ; mais comme il se cambrait, les pieds écartés, les épaules appuyées au mur, la pointe de l'épée se leva avec aisance et l'immense lame se dressa droit devant lui. Il la regard, sidéré, tandis qu'une étrange vibration se faisait sentir entre ses mains crispées sur la garde.


La tête d'Igjarjuk lui apparut, sa gorge un gouffre ténébreux, son œil une lanterne bleue. Le monde semblait fait de silence.
Quel devait être son dernier cri ?
Il se souvint de ce que Jiriki avait un jour dit des mortels, alors que le musc gelé du dragon s'abattait sur lui, une puanteur de terre froide fétide et de pierres humides.
"Je suis là !" cria-t-il, et il abattit Épine vers l'œil menaçant.

3,4,5,6: sans réfléchir; 9 je pense savoir aussi... le reste, je crois pouvoir affirmer que je n'ai jamais lu, mais avec les traductions, je peux me tromper...

Vodkarus tu en a 4, tu devrais pouvoir faire mieux d'autant que tu n'as pas trouvé les plus faciles !
Par contre, je peux pas te dire si tu as fais mieux que Amroth ou pas

Cool, dès que j'ai dessaoulé je joue!!!